par Anne Gelos | 19 Mai 2015 | Carrière, Promotion, Chômage, Changement, Coaching, Gestion des émotions, Gestion du temps, objectif, Procrastination, Reconversion professionnelle, Retraite, Stress, Transition, travail
Le stress est une réaction du corps face à une agression. Les causes, les symptômes et les réactions varient suivant la perception de la personne. En 1920, le physiologiste Canadien, Hans Selye est le pionnier de la recherche sur le stress. Il en a démontré l’impact sur la santé et a décrit le mécanisme du Syndrome Général d’Adaptation. La réaction d’alarme : Face à un stress certains combattent, d’autres se sauvent. La résistance : le corps s’adapte face au stress. L’épuisement : Le corps s’use devant trop de stress. 80% des consultations médicales seraient liées au stress ! Hans Selye Les capacités d’adaptation diffèrent, tout le monde ne réagit pas de la même manière devant une même situation. « Les espèces qui survivront ne sont ni les plus fortes ni les plus intelligentes, mais celles qui auront su s’adapter à leur environnement. » Charles Darwin Le bon stress ou stress positif permet de stimuler la motivation et de mieux juger des situations en améliorant les capacités d’adaptation. Le rythme cardiaque s’accélère, l’adrénaline augmente pour réagir à la situation… Les symptômes fluctuent suivant l’intensité, le degré de stress et peuvent perturber le comportement habituel, modifier le ressenti et les pensées. Les facteurs stressants sont physiques, psychologiques, sociaux et émotionnels. Ils peuvent être : positifs (naissance d’un enfant, promotion) ou négatifs (licenciement, conflit), exceptionnels (grossesse, opération chirurgicale, traumatisme) ou constants (revenu insuffisant, surmenage), imprévus (choc émotionnel, accident, deuil) ou attendus (examen, départ à la retraite), réels ou imaginaires. Il y a des symptômes physiques comme les tensions musculaires, le mal de dos, la migraine, les maux de tête ou de ventre...
par Anne Gelos | 11 Fév 2015 | Changement, Coaching, objectif, Transition
Autrefois, les différentes phases de changement de la vie étaient marquées par des rites. Cela permettait une préparation psychologique, pour vivre les nouvelles étapes. Quelle que soit la situation de changement dans laquelle on se trouve, elle passe par 3 étapes obligatoires pour réussir la transition. • Au commencement il y a une fin, il faut faire le deuil de la situation précédente • Puis subir le flou de l’incertitude • Avant de retrouver les bases saines du nouvel objectif. Qu’elle soit choisie ou subie, la transition passe par l’acceptation de la difficulté de la situation. Qu’elle soit déclenchée par un bouleversement extérieur ou suite à l’évolution de la personne, il faut envisager une évolution positive. Se détacher du passé peut être compliqué et effrayant, même pour quelque chose de mieux. Parfois l’esprit lutte pour saboter le projet, même en étant conscient de ce qui est bon pour soi. Changements et transitions ? Quitter le giron familial (pour vivre dans son nouvel appartement) est un changement qui ne rend pas le jeune adulte autonome, si ce n’est pas accompagné d’une évolution pour réussir la transition. Déménagement, naissance, décès, changement de travail, changement de...
par Anne Gelos | 11 Fév 2015 | Changement, Coaching, Gestion des émotions, Stress, Transition
Le deuil est le travail par lequel nous passons pour accepter la perte définitive d’une personne ou la fin de quelque chose. La situation de transition peut être: Physique, lors du décès d’une personne ou d’un animal, Professionnel, lors de tout changement, promotion, licenciement d’un poste, Social, lors d’une séparation ou d’une rupture. On distingue, 7 étapes dans ce passage, processus de résilience. Le choc ou la confrontation à la réalité Phase courte, c’est l’annonce du changement. « Le petit chat est mort » « Vous avez une promotion, votre nouveau poste est …» « Vous ne correspondez plus au profil, vous êtes licencié » « Papa, Maman, je quitte la maison » « Je ne te supporte plus, je veux divorcer » Le déni ou sidération Cette phase est courte et fugace, mais certains s’enferment dans cet état de refus de croire à l’annonce. « Ce n’est pas vrai, il va se réveiller » « Il doit y avoir une erreur, le poste n’est pas pour moi » « Ce n’est pas possible, vous ne pouvez pas me renvoyer » « Je mets son couvert, nous l’espérons pour diner. » « Ce n’est pas possible, tu ne vas pas me quitter! » La colère et la révolte C’est une étape où l’on réalise que l’on ne peut plus revenir en arrière. Il faut arriver à faire son deuil pour avancer. Les émotions nous submergent : la colère, la répulsion, l’agressivité, le ressentiment … On se révolte et on tente de négocier. On supplie comme l’a si bien fait Edith Piaf, dans la chanson « Mon Dieu ». « Laissez-le-moi, encore un peu, mon amoureux !, Un jour, deux jours, huit jours … Laissez-le-moi, encore un peu, à...